Tut Tut!... ou la symphonie des klaxons indiens
Le klaxon, ou plutot, l'avertisseur sonore, fait parti du paysage indien. Un chauffeur sans son klaxon
n'est pas un vrai chauffeur. Au sein de la pagaille générale qui règne sur la route, les "tut tut" et autres "pouet pouet" permettent de se frayer un chemin. La grande différence avec chez nous, c'est qu'ici le klaxon veut dire: je suis là! On entend toute sorte de statistiques à propos des klaxons, mais je crois qu'en gros, les indiens klaxonnent en moyenne de 10 à 20 fois par kilomètre... sachant qu'il y a X dizaines de milliers de véhicules à Bangalore, ça fait... je vous passe le calcul!
Du "tut tut" aigu de la moto, à la bombe sonore grave et effrayante des poids lourds, en passant par le discret "freut freut" du klaxon cheap du rickshaw, le risible "pouet pouet" du klaxon poire actionné à la main ou l'autoritaire et agresssif TUT TUT de l'ambassadeur gouvernementale blanche (ce sont les pires ceux-là!), tout est bon pour se faire entendre.
C'est une des premières choses qui nous a frappée en arrivant: le bruit de la rue et les klaxons qui n'arrangent rien. Je klaxonne, tu klaxonnes, ils klaxonnent, ça c'est sur. Il parait qu'on s'habitue, qu'on ne les entend meme plus au bout d'un moment (alors pourquoi klaxonner?), mais je dois dire que je m'y fait mal. Alors j'essaie d'en rire, et je chante "tut tut" le midi lorsque je vais manger avec des collègues indiens... Mehdi a même eu l'idee d'importer une corne de brume type "supporteur de foot", à dégainer en pleine tête du malveillant klaxonneur du matin, celui qui énerve sur la route du boulot...
Mais le klaxon n'est pas tout, ainsi je me permettrais une généralité en disant qu'il semblerait que les indiens aiment faire du bruit... Ainsi, les voitures sont équipées de marches arrières "sonores": autour de nous, et souvent le matin tôt lorsque les gens partent bosser et donc reculent leur voiture dans le quartier encore endormi, on entend donc "La lettre à Elise", des chansons de Noël ("Jingle Bells!"), "Happy Birthday to you" et pleins d'autres exemples de chansons connues en version clavier électronique pas chère.
N'oublions pas aussi les alarmes, bien entendu déclenchées en permanence par mégarde, et qui ont la particularité d'etre un "remix" de plusieurs "musiques" d'alarmes, donc bonjour la cacophonie!
Et le téléphone portable! Le fameux téléphone portable! Qui, comme la moustache, semble être
indissociable de tout indien mâle qui se respecte, un vrai prolongement de la virilité. Les sonneries sont au volume maximum, les mélodies empruntées aux tubes du cinéma de Bollywood (le fameux Dhoom!); les indiens téléphonent en permanence, en moto, en réunion et même aux toilettes! Et ils adorent tester tout leur répertoire de mélodies, surtout lorsqu'il y a du monde autour!
Et les films de Bollywood! Chansons criardes, suraigües et saturées, ça casse les oreilles, surtout pendant les 3 premières heures d'un voyage de 12 heures en bus!
Aïe! Je crois que je m'emporte un peu...mais bon, ce paysage sonore est bien réél, bien qu'à peine exagéré. C'est comme ça, il faut faire avec et essayer d'en rire. J'ai appris aujourd'hui que les indiens connaissent le concept de "pollution sonore". C'est déjà un début!
Pour finir, et bien devinez ce que je fais quand je dépasse un rickshaw au taquet? Je klaxonne...
n'est pas un vrai chauffeur. Au sein de la pagaille générale qui règne sur la route, les "tut tut" et autres "pouet pouet" permettent de se frayer un chemin. La grande différence avec chez nous, c'est qu'ici le klaxon veut dire: je suis là! On entend toute sorte de statistiques à propos des klaxons, mais je crois qu'en gros, les indiens klaxonnent en moyenne de 10 à 20 fois par kilomètre... sachant qu'il y a X dizaines de milliers de véhicules à Bangalore, ça fait... je vous passe le calcul!Du "tut tut" aigu de la moto, à la bombe sonore grave et effrayante des poids lourds, en passant par le discret "freut freut" du klaxon cheap du rickshaw, le risible "pouet pouet" du klaxon poire actionné à la main ou l'autoritaire et agresssif TUT TUT de l'ambassadeur gouvernementale blanche (ce sont les pires ceux-là!), tout est bon pour se faire entendre.
C'est une des premières choses qui nous a frappée en arrivant: le bruit de la rue et les klaxons qui n'arrangent rien. Je klaxonne, tu klaxonnes, ils klaxonnent, ça c'est sur. Il parait qu'on s'habitue, qu'on ne les entend meme plus au bout d'un moment (alors pourquoi klaxonner?), mais je dois dire que je m'y fait mal. Alors j'essaie d'en rire, et je chante "tut tut" le midi lorsque je vais manger avec des collègues indiens... Mehdi a même eu l'idee d'importer une corne de brume type "supporteur de foot", à dégainer en pleine tête du malveillant klaxonneur du matin, celui qui énerve sur la route du boulot...Mais le klaxon n'est pas tout, ainsi je me permettrais une généralité en disant qu'il semblerait que les indiens aiment faire du bruit... Ainsi, les voitures sont équipées de marches arrières "sonores": autour de nous, et souvent le matin tôt lorsque les gens partent bosser et donc reculent leur voiture dans le quartier encore endormi, on entend donc "La lettre à Elise", des chansons de Noël ("Jingle Bells!"), "Happy Birthday to you" et pleins d'autres exemples de chansons connues en version clavier électronique pas chère.
N'oublions pas aussi les alarmes, bien entendu déclenchées en permanence par mégarde, et qui ont la particularité d'etre un "remix" de plusieurs "musiques" d'alarmes, donc bonjour la cacophonie!
Et le téléphone portable! Le fameux téléphone portable! Qui, comme la moustache, semble être
indissociable de tout indien mâle qui se respecte, un vrai prolongement de la virilité. Les sonneries sont au volume maximum, les mélodies empruntées aux tubes du cinéma de Bollywood (le fameux Dhoom!); les indiens téléphonent en permanence, en moto, en réunion et même aux toilettes! Et ils adorent tester tout leur répertoire de mélodies, surtout lorsqu'il y a du monde autour!Et les films de Bollywood! Chansons criardes, suraigües et saturées, ça casse les oreilles, surtout pendant les 3 premières heures d'un voyage de 12 heures en bus!
Aïe! Je crois que je m'emporte un peu...mais bon, ce paysage sonore est bien réél, bien qu'à peine exagéré. C'est comme ça, il faut faire avec et essayer d'en rire. J'ai appris aujourd'hui que les indiens connaissent le concept de "pollution sonore". C'est déjà un début!
Pour finir, et bien devinez ce que je fais quand je dépasse un rickshaw au taquet? Je klaxonne...